Dominique COLLIGNON MAURIN
Comédien et metteur en scène à l’importante carrière diversifiée, il a mis en scène et joué récemment « Autour de la folie du jour » d’après le livre de Maurice Blanchot, théâtre musical avec Seijiro Murayama et Kathleen Rey- nolds. Inspiré des Métamorphoses d’Ovide « Les quatre âges » avec le contre bassiste Frédéric Stochl. Il a égale- ment mis en scène et en musique « Par la Taille » d’Alfred Jarry avec Marie Vayssière, Emmanuèle Stochl, Young Sook Chang.
Auteur compositeur et interprète, il a joué « Jona » d’après l’Ancien Testament avec le bassiste Banz Oester et Frédéric Stochl. « L’homme Job » d’après l’Ancien Testament, « Médéa Malum » d’après la Médée d’Euripide et « Un combattant comme celui là » d’après Lu Xun ( La mauvaise herbe).
Il joue au théâtre ces dernières années dans « Tartarin raconté aux Pieds Nickelés » m.e.s. Marie Vayssière, « Les Possédés » (Stepane Trofimovitch) m.e.s. Chantal Morel, « Le roi Lear » (Rôle titre) m.e.s. Michel Mathieu.
Il a travaillé également au théâtre avec François Tanguy, François Michel Pesenti, Gilda Grillo, Mathew Joce- lyn, Antoine Bourseiller, Claude Confortes, Jean Mercure, Jean Lepoulain, Peter Brook…
Au cinéma avec Jules Dassin, Carlo Rim, Robert Dhéry, Jean Delannoy, Jean Girault, Philippe Fourastié, Gérard Pirès, Michel Boisrond, Juliette Berto et Jean-Henri Roger, Jacques Richard,Tony Gatlif, René Laloux, Christine Pascal, Patrick Bouchitey, Med Hondo, Arrabal, Jean-Christophe Averty, Claude Santelli, Maurice Pialat.
Musicien (Ney et saxophone) : Concerts avec le oudiste Marc Loopuyt, le Quartet Atonal Swing et le poète Seyhmus Dagtekine, le groupe Avanos.
Il double en français Nicolas Cage, Roberto Bénigni, Dustin Hoffman, Willem Dafoe…
Marie VAYSSIÈRE
Comédienne et metteur en scène.
Elle se lie de 1976 à 1987 à de nombreuses compagnies et metteurs en scène dont Roger Blin, Alain Fourneau, Jacques Nichet.
Elle rencontre Tadeusz Kantor en 1988 lors d’un stage et de la création sous la direction de Kantor lui-même, du Cricotage “Une très courte leçon “. Jusqu’en 1992 elle participera à tous les spectacles de Tadeusz Kantor et de la compagnie Théâtre Cricot 2 : “Je ne reviendrai jamais” 1988 et “Aujourd’hui c’est mon anniversaire” 1990. Elle est assistante de Tadeusz Kantor pour Les Classes d’Avignon en juillet 1990.
Elle crée sa propre compagnie en 1991 : La Compagnie du Singulier. Elle est alors lauréate du Prix Villa Médicis Hors les Murs pour son projet “Le Pleure Misère” du roman de Flann O’Brien dont elle écrit l’adaptation théâ- trale et qu’elle met en scène. Suivront plus d’une trentaine de mises en scènes inspirées de romans, de poésies ou d’ouvrages philosophiques et bien sûr des textes de théâtre : Nietzsche, Pessoa, Trakl , Rabelais, De Filippo, Dostoïevski, Shakespeare, Witkiewicz, Gogol, Daudet, Jarry, Prosa, Tretiakov, Virgile, Bourdieu, Cervantès, etc… En 2013, elle a réalisé avec Stéphane Nota pour l’Institut International de la Marionnette le film : « 1+1=0, une très courte leçon de Tadeusz Kantor ».
Elle a dirigé de nombreux cours et des ateliers d’enseignement du théâtre à la Faculté de Rennes, à l’Institut In- ternational de la Marionnette à Charleville-Mézières, à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg TNS, à l’AFDAS Paris et Marseille, à l’ENSATT à Lyon, à la faculté d’Aix-en-Provence et de façon suivie à l’École du TNB à Rennes.
Elle rejoint pour le rôle du Bossu, Dominique Collignon Maurin dans “Par la taille” d’Alfred Jarry.
De 2010 à 2016, elle est Maître de Conférences associée au secteur Théâtre du Département Lettres et Arts de l’Université Aix-Marseille.
Ces dernières années 2016-2018, elle accompagne Alain Béhar comme collaboratrice artistique pour « Les vaga- bondes » et « La carière du grand n’importe quoi » deux textes d’Alain Béhar 2017-2019. Elle joue « Show Room, nouveau drame » de Suzanne Joubert (prix Artcena) et en 2018, elle est collaboratrice artistique pour « Les Chi- nois », mise en scène de Franck Dimeck au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers.
Emmanuelle STOCHL
Elle a interprété sous la direction de François Rancillac, Muriel Mayette, MarieVayssière, Dominique Collignon Maurin , François Michel Pesenti, Jean Michel Coulon, Bernard Bloch, Mattias Langhoff-Manfred Karge, Alain Mergnat, Angela Konrad, Franck Dimech, Max Dénès, Bernard Sobel, Jacques Lassalle, Alain Françon, Alain Buttard, Bernard Meister.
Elle interprète l’Ode maritime de Fernando Pessoa, dans une scénographie de Alfieri Gardone, avec une mu- sique de Philippe Gorge, mise en scène Frédéric Stochl.
Elle a mis en scène « Comment ça va la vie, pour vous ? » au Centre Dramatique régional de Vire (Cabaret-théâtre joué dans les bars du pays normand). « Quand Berlioz rencontrait Shakespeare », Concert-rêverie de Bernard Têtu et F. Stochl avec le choeur de chambre de l’Orchestre National de Lyon. « L’amour à sept cordes », pour deux altos et une viole d’amour de et avec Garth Knox dans une scénographie de Jacques Vanarski. « Modeste propo- sition concernant les enfants des classes pauvres » de Jonathan Swift avec David Gabison.
Elle a travaillé ponctuellement pour le chef d’orchestre François Xavier Bilger et le compositeur Bruno Ducol, le chorégraphe François Guilbard, au cinéma, à la télévision et à la radio pour les réalisateurs Marcel Bluwal, Ber- nard Rothstein, Philippe Béziat, Fabrice Caseneuve, Franck Cassenti, Claude Chabrol, Jacques Fansten, Robert Guédiguian, Patrice Martineau, Bernard Paul, Jacques Renard, Alexandre Astruc, Michel Sidoroff, Jean Matthieu Zahnd.
Elle collabore aux réalisations du « Pierrot Lunaire » d’Arnold Schönberg pour Jean Claude Pennetier, aux « Navi- gateurs immobiles » et « Basse altitude » de et avec Frédéric Stochl et Garth Knox.
Elle collabore à « How soon sail ye, Sir ? » pour alto et tuba d’après Herman Melville de et avec G. Knox, Gérard Buquet au tuba.
Des années d’apprentissage de la musique et de la danse au Conservatoire de Dijon ont été particulièrement marquées par le professeur de danse Jean Serry. Sa rencontre avec Victor Garcia pour Le cimetière des voitures de Fernando Arrabal dans la troupe semi-professionnelle de Maurice Massuelles est décisive. Elle passe trois années à l’école du Théâtre National de Strasbourg. Le spectacle de fin d’études en 1971 La tour, La nuit des Visiteurs de Peter Weiss mises en scène par Pierre Etienne Heymann favorise sa rencontre avec Jean Pierre Vin- cent, pour lequel elle jouera Généria Motors dans Capitaine Schelle, capitaine Esso de Serge Rezvani, Marie dans Woyzeck de Georg Büchner, La commissaire du peuple dans « La tragédie optimiste » de Vsevolod Vichnievski au sein de la compagnie Vincent-Jourdheuil.
Patrick CONDÉ
Comédien il travaille de 1976-1985 avec la Cie La Tripe de Caen, direction et mise scène J.P. Laurent « La Paix » (Aristophane), « Oedipe Roi » (Sophocle), « Mathusalem » (Y. Goll) Cabaret Karl Valentin, « Les fourberies de Sca- pin » (Molière), « La culotte » (K. Sternheim). Puis de 1986-2013 il entame une longue collaboration avec la Cie Théâtre du Radeau dont les créations sont de François Tanguy : « Mystère bouffe », « Jeu de Faust », « Fragments forains » (Woyzek, Buchner), « Chant du bouc », « La bataille de Tagliamento », « Passim ». De 1996-1997 il joue avec la Cie J. Jourdheuil : « Cabaret Karl Valentin », « La bataille d’Arminius » d’H. von, Kleist, et « Le masque de Robespierre » (texte de G. Aillaud). En 2000 pour la Cie Andromède : « Caminantes », mise en scène Agnès Lau- rent. 2001-2002 il collabore avec la Cie Petit Théâtre Baraque pour « Coude à coude ». Il jouera plusieurs spec- tacles avec la Cie du Singulier dans les mises en scène de Marie Vayssière : « Il faut faire plaisir aux clients » d’après Rabelais, « L’art de la comédie » de E. de Filippo, et « Tartarin raconté aux Pieds Nickelés » d’après Al- phonse Daudet.
En 2003-2004 c’est avec la Cie Le chant de la carpe qu’il crée et joue avec Jean Rochereau « Masques blancs, peaux rouges ». En 2007 c’est Musicatreize pour Opéra contemporain, Evenki – conte nomade hongrois sur un livret de Laszlo Sary, mise en scène Isabelle Tanguy.
2010-2011 : Compagnie Tabula rasa « Dreamers » de Daniel Keen, mis en scène par Sébastien Bournac
2015 : Direction d’un atelier de formation et de recherche avec des comédiens de la promotion 2014 de l’École du Théâtre National de Bretagne : Le désir attrapé par la queue, pièce de Pablo Picasso.
Pour la musique :1975-1985 : trompettiste dans l’ensemble Patraphysic Orchestra (fanfare New-Orleans). Depuis 2002, il est trompettiste dans l’ensemble La Bella Ciao (fanfare éclectique) et depuis 2003 : trompettiste dans un sextet de jazz : les Jazpilleurs.
Au cinéma : 1986 : Havre, réalisation Juliette Berto. 2003 : Cie Zabraka. L’invention de la giraffe, film et création réalisés par Benoît Bradel. 2005 : Call me Agostino, réalisation Christine Laurent. 2015 : Les fantômes du Belvé- dère, réalisation Patrick Viret.
Jean-Marie CHAMPAGNE
Comédien depuis 1998, il travaille pour le théâtre avec depuis 1998 avec des metteurs en scène de diverses com- pagnies toulousaines ou de Midi-Pyrénées (Laurence Riout, Didier Roux, Georges Brato.ff, Séverine Astel, Na- thalie Nauzes, Franck Garric, Laurence Katz (chorégraphe), Marie-Ang.le Vaurs, Michel Mathieu, Isabelle Luc- cioni, Solange Oswald, Jean-Jacques Mateu…)(Éric Sanjou, Charly Blanche, Filippo De Dominicis); essentielle- ment sur des textes d’auteurs contemporains (H. Barker, S. Beckett, T. Bernhard, E. Bond, Copi, P. Desproges,
M. Duras, J. Fosse, A. Jarry, B.–M. Kolt.s, V. Ma.akovski, P. Minyana, H. Müller, L. Nor.n, H. Pinter, S. Popoff,
B. Srbljanovi., B. Strauss, C. Tarkos, P. Weiss… ; et aussi Marivaux, C. Marlowe, W. Shakespeare, A. Tchekhov). Également, chanteur-vocaliste dans le trio ADLIB (avec Claude Delrieu et Philippe Gelda), et le groupe de rock progressif DoG !
Il a monté en 2009 une création personnelle, en duo avec le pianiste Philippe Gelda, sur des textes du poète con- temporain Christophe Tarkos.
Participe depuis 2001 aux activités de la cie Lohengrin, au théâtre Le Hangar (Toulouse) dont le festival de poé- sie sonore, musique et performance « Les Bruissonnantes » et le quintet de poésie hybride « Les Parleurs » (avec Laurence Riout, Didier Roux, Sébastien Lespinasse et Yves Le Pestipon).
Pour le cinéma « L’oiseau » (2012), de Yves Caumon ; avec Sandrine Kiberlain
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courts-métrages de Yvan Comestaz (« Jean juge de Jacques » ; « Court toujours » ; « Je ne suis pas loin de moi »).
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courts-métrages de Jean-Yves Michaux (« M. Coton et la crise du logement » ; « Monsieur Coton, le tombeur »). Formation de comédien à Toulouse (Théâtre 2 l’Acte ; cie Les Insomniaques ; cie Lohengrin).
Notions de chant et de solfège.
Il a exercé précédemment une activité de graphiste/dessinateur-monteur dans un studio de Création graphique (techniques traditionnelles et P.A.O.) et de dessinateur (dessin à l’encre; linogravure).
Frédéric STOCHL
Etudes de musique danse et théâtre
Collabore comme danseur et-ou musicien avec plusieurs compagnies de danses et de théâtre dans les années 70- 80,et comme musicien-acteur avec l’ATEM, le GRM, l’orchestre philharmonique de Radio-France, avec la Péniche-Opéra avec des compositeurs tels que Georges Aperghis, Alain Savouret,Ivo Malec, Gérard Condé, Jacques Rebotier, Bernard Cavanna, Michèle Reverdy…
Il entre en 1980 à l’Ensemble Intercontemporain comme contrebassiste solo pour plus de 30 ans.
Il y crée de nombreuses oeuvres sous la direction de Pierre Boulez, Peter Oetvs, Stockausen, Berio…
Il a été professeur: de danse à l’école du Théâtre National de Strasbourg, de contrebasse, de musique de chambre et de théâtre Instrumental au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Seijiro MURAYAMA
Percussionniste, Seijiro Murayama travaille en France depuis 1999, après presque 20 ans de parcours musicaux dans le domaine de la musique improvisée.
Son travail est focalisé, en particulier, sur la collaboration entre la musique et d’autres activités artistiques : danse (Catherine Diverrès), video (Olivier Gallon), peintures (François Bidault), photos (Purpose.fr), litterature, philo- sophie (Jean- Luc Nancy, Ray Brassier), performance . (Diego Chamy) etc Cela ne l’empêche pas d’avoir de nombreux projets purement sonores (avec Jean-Luc Guionnet, Pascale Criton, Eric Cordier, Eric La Casa, Axel Dörner, Tim Blechmann, Seymour Wright, Toshimaru Nakamura, Toshiya Tsunoda)
Pour lui, l’improvisation est son souci artistique majeur même si, en public, il n’exerce pas toujours cette pratique. Son approche est basée sur l’attention à l’espace et au lieu, à l’énergie du public et notamment à la qualité du silence à des niveaux différents (physique,
social, onthologique). Il est en train d’approfondir des réflexions notamment sur la question de l’idiomatique et le non-idiomatique – « Idioms and Idiots » (avec Jean-Luc Guionnet, Mattin, Ray Brassier 2009). Depuis 2010, il est le curateur du festival » Personal and Collective » à Ljubljana, en Slovenie.